Le départ

Me voilà, lundi 20 mars, 20 heure 10, devant l'autocar. Cette journée est la suite d'un long et ennuyant passage à l'école, et pourtant, je suis maintenant ici prêt à faire un trajet de 13 heures pour la grande ville de Prague. Ceci dit, aussi grande et belle que puisse être la ville, un trajet de la durée d'une demi-journée ne réjouit guère. Bon, il reste 20 petites minutes avant le départ, cherchons les autres... Enfin ! J'en aperçois au loin, ne reste alors qu'un quart d'heure avant l'allumage des moteurs. Je traverse donc la foule peuplée de nombreux parents aux visages inquiets et tristes pour la plupart, heureux pour d'autres. Après avoir salué mes amis, je pars à la recherche cette fois du professeur censé nous garder durant tout le voyage. La recherche aboutit plus rapidement qu'elle n'avait commencé car, pile à cet instant, surgit devant nous ledit professeur qui n'était nul autre que Mme Marzolla notre prof de latin. Maintenant que j'ai retrouvé tout le monde, que j'ai dit au revoir à mes parents et que ma valise est placée dans l'autocar, ne me reste plus qu'à faire une seule chose monter dans le car. Je m'exécute donc. Je me place à coté de Gabriel, comme on l'avait prévu antérieurement. Bon choix car celui-ci possède la cartouche de Mario Kart, de quoi passer le temps. 

Le car démarre, par chance, personne n'est en retard ! C'est suffisamment surprenant pour que je le mentionne. Et puis maintenant, je laisse le temps passer, je joue à MarioKart, je parle ou j'écoute de la musique. Nous passons devant certaines villes Cologne ou Frankfort par exemple. Néanmoins je n'arrive pas à m'endormir et le temps commence vite à paraître long à mes yeux, s'étirant de plus en plus sans que ceux-ci ne daignent à se fermer... Je tombe finalement non pas dans les bras de Morphée mais bel et bien dans un profond ennui qui dure tout le long du voyage alors que je vois petit à petit les élèves à côté de moi s'endormir. Holala que c'est chiant, je prie pour qu'on arrive au plus vite...